Console d'origine : Megadrive
Développeur : Sega
Genre : Aventure
Sortie en : 1995
La houle soulève doucement les eaux de Home Bay, de leur belle couleur bleu sombre des jours de paix. Ecco nage et s'amuse dans les vagues. L'eau est chaude, la mer est calme et regorge de poissons. Et, pour couronner le tout, Ecco est de nouveau réuni avec les siens, tous sains et saufs. En fait, c'est Ecco qui fait toutes ces vagues en sautant, remuant et exécutant toutes ces acrobaties, défiant ses camarades à la course et à des concours de voracité!
Comme il lui semble loin maintenant le Vortex, ce terrible ennemi, secret, presque invincible et pourtant des plus dangereux. Pourtant, cela ne fait pas si longtemps que ce monstre, dans un tourbillon bouillonnant, emporta la famille d'Ecco loin de Home Bay. Ecco dut alors braver la peur des eaux inconnues pour retrouver et vaincre cette menace démoniaque qui se nourrit des créatures de la mer.
Au cours de son aventure, Ecco fut entraîné dans les dangers les plus terribles. Depuis les turbulences des golfes du sud aux latitudes glacées des mers du nord, il s'est battu avec des vers paralysants, des araignées arctiques géantes, des trilobites et bien d'autres créatures aussi étranges les unes que les autres. Il eut recours à l'aide des mystérieuses, et parfois inquiétantes, créatures des profondeurs océanes telle que son amie Big Blue, la grande baleine bleue.
Lors de sa mission, Ecco a découvert l'astérite, créature mystique et pleine de bonté et de sagesse, qui lui a conféré des pouvoirs extraordinaires. Il a rencontré les Atlantéens, habitants de la cité engloutie, et grâce à leur aide, il a pu revenir quelques 55 millions d'années en arrière. Ecco est même allé sur une autre planète! Il a affronté le Vortex et a réussi à sauver les siens!
Sa quête est maintenant terminée, mais Ecco a conservé ses pouvoirs extraordinaires donnés par l'astérite. Il peut respirer sous l'eau sans avoir à rechercher des poches d'air. Son chant peut produire l'effet d'une explosion, et il est plus fort et plus rapide que jamais.
Ecco savoure pleinement les joies de la famille. Il saute et rebondit sur la surface de l'eau, plonge et replonge dans les eaux peu profondes du lagon, inconscient du danger tapi au fond de la mer - celui-là même qu'il a reconduit sur Terre…
Le principe de jeu est le même bien qu’il y ait des améliorations. Ecco est plus maniable, notamment dans les sauts, ce qui facilite beaucoup les sauts par-dessus les rochers. Les graphismes sont plus détaillés et soignés donnant un résultat bien plus réaliste.
Ecco 2 est beaucoup moins monotone que le premier volet, l’aventure est plus développée et le scénario est mieux dirigé, vous avez vraiment le sentiment d’avancer à chaque niveau (ce qui n’était pas toujours le cas dans « Ecco the Dolphin »).
L’aventure est au rendez-vous et pleine d’originalité : les océans aériens du futur, les abysses peuplés de serpents géants ou encore les vaisseaux bio-technologiques des Vortex sont les points fort du jeu (autant par leurs graphismes que par leurs architectures).
L'originalité du jeu c'est aussi ses niveaux en pré-3D. Vous allez rencontrer dans certains niveaux des anneaux blancs dans lesquels Ecco pénètre (un choix obligatoire pour continuer le jeu). Vous êtes alors derrière Ecco et non sur le côté, le but étant de passer dans des anneaux (semblables à celui dans lequel vous êtes entré) tout en évitant des ennemis : méduses, requin, algues mais aussi aigles. En effet ces anneaux sont sous l'eau ou dans les airs et ainsi difficiles à atteindre. Ce ne sont donc pas des niveaux bonus mais des niveaux intégrés au jeu qui représentent en quelque sorte un passage d'une mer à une autre.
Ecco possède de nouveaux pouvoirs, son sonar peut être amplifié et il peut maintenant prendre une autre apparence : requin, méduse, banc de poissons ou encore mouette. Un aspect intéressant mais la maniabilité de ces animaux est limitée et devient vite ennuyeuse voir gênante.
Le jeu reste difficile, composé de 30 niveaux il est pourtant moins dur que son prédécesseur malgré quelques énigmes complexes. Les vaisseaux Vortex sont sans doute les niveaux où les épreuves sont les plus dures du jeu (un exemple : détacher une sphère occupant un tiers de l'écran attachée par 2 tentacules indépendants qui tente ensuite de vous écraser, niveaux "labyrinthesques" où les glissades abondent et l'eau est quasiment absente).
Le système des mots de passe pour chaque niveau est toujours là et un système de checkpoints est présent pour certains niveaux.
Le jeu est plus accessible puisque la version européenne est jouable en 4 langues désormais : anglais, français, allemand et espagnol.